Avis de l'Association pour la
recherche au collégial au ministre de la
Recherche, de la Science et de la Technologie
concernant sa Vue d'ensemble pour une Politique
scientifique du Québec
Le conseil d'administration de l'Association
pour la recherche au collégial tient à
remercier le ministre de la Recherche, de la Science
et de la Technologie de lui offrir l'occasion
de présenter son avis sur sa Vue d'ensemble
pour une Politique scientifique du Québec.
La présente consultation constitue, pour
les chercheures et chercheurs du réseau
collégial que l'ARC représente,
une occasion importante de discuter non seulement
de soutien à la recherche mais également
de pistes de développement de celle-ci.
L'avis de l'ARC au Ministre se situe
dans la continuité des consultations antérieures
sur la recherche au collégial et, ainsi,
des avis fournis autant par les instances syndicales
que par la Fédération des cégeps
et par l'ARC elle-même.
D'emblée, l'ARC tient à
souligner qu'elle est d'accord avec les principes
d'action ainsi qu'avec les fonctions clés
énoncés à l'intérieur
de cette proposition de politique. Elle considère
comme important pour l'avenir l'investissement
consenti. Quant au présent avis, après
une présentation sommaire de notre association
et de ses buts, de même que de l'activité
de recherche telle que pratiquée à
l'ordre d'enseignement collégial, il propose
certaines modalités d'action visant à
soutenir encore davantage la recherche au collégial.
L'ASSOCIATION
POUR LA RECHERCHE AU COLLÉGIAL
L'Association pour la recherche
au collégial est une association québécoise
fondée officiellement en 1988, sur l'initiative
de chercheures et de chercheurs s'étant
concertés à ce sujet au colloque
sur la recherche tenu en juin 1987 au Collège
Édouard-Montpetit. L'ARC est d'abord et
avant tout un lieu de rencontre et d'échanges
au sujet de la recherche au collégial.
Comme association, elle travaille au développement
de la recherche dans les collèges, entre
autres par la tenue de conférences et de
colloques, l'attribution de prix, la publication
d'un bulletin et la prise de positions sur les
questions relatives à ce dossier.
L'ARC a présenté son
avis au sujet de la recherche au collégial
à maintes reprises depuis sa création,
soit en 1992, 1995 et 1996, et plusieurs de ses
colloques annuels ont porté sur une thématique
qui forçait la réflexion quant à
la place et à l'avenir de la recherche
au collégial.
LA RECHERCHE AU COLLÉGIAL
Traditionnellement, la recherche
au collégial se présente sous trois
volets. Bien que commode, cette classification
reste réductionniste. La recherche au collégial
couvre en fait un territoire beaucoup plus vaste
qu'il n'y paraît.
La recherche sur l'enseignement
et l'apprentissage constitue un volet à
l'intérieur duquel les chercheures et chercheurs
sont principalement financés par le Programme
d'aide à la recherche sur l'enseignement
et l'apprentissage (PAREA), réservé
aux chercheures et chercheurs de l'ordre d'enseignement
collégial. Ce programme a permis la réalisation
d'importants projets de recherche, par exemple
sur la réussite éducative, le travail
rémunéré des étudiantes
et des étudiants, les programmes coopératifs,
l'engagement dans les études et les centres
d'aide à l'apprentissage. La plupart de
ces travaux ont mené à des applications
directes dans le réseau collégial,
et les chercheures et chercheurs qui les ont réalisés
ont fréquemment offert de la formation
autant à l'intérieur qu'à
l'extérieur de leur collège d'appartenance.
Les chercheures et chercheurs
du réseau collégial sont aussi très
actifs en ce qui concerne la recherche disciplinaire,
aussi dite fondamentale, dont les budgets de réalisation
proviennent en majeure partie du Fonds FCAR. Ces
chercheures et chercheurs peuvent également
bénéficier de sommes qui leur sont
offertes par d'autres programmes et fonds québécois
ainsi que par des programmes fédéraux.
Enfin, la recherche technologique
occupe une place importante dans le réseau
des collèges québécois. Elle
est surtout réalisée à l'intérieur
des centres collégiaux de transfert de
technologie (CTTT) rattachés aux collèges
du Québec mais aussi par des chercheures
et chercheurs de collèges sans affiliation
avec ces centres. Le financement de ce type de
recherche est assuré principalement par
un soutien du MEQ aux CCTT ainsi que par le programme
d'aide à la recherche technologique (PART).
Les résultats de la recherche disciplinaire
réalisée dans les collèges
ont fréquemment des retombées sur
la recherche technologique et, par conséquent,
ces deux volets sont parfois indissociables.
DES PROBLÈMES À
RÉGLER ET DES SOLUTIONS À APPORTER
De la reconnaissance de la recherche
à l'ordre d'enseignement supérieur
La recherche
au collégial ne doit pas être réservée
à quelques individus qui y croient mais
être plutôt une activité reconnue
formellement : il s'agit après tout de
recherche à l'ordre d'enseignement supérieur,
ordre d'enseignement auquel appartiennent les
collèges. Voilà pourquoi le concept
de recherche à l'ordre d'enseignement supérieur,
qui englobe à la fois la recherche collégiale
et la recherche universitaire et qui, de surcroît,
reflète bien la spécificité
québécoise en matière d'enseignement
postsecondaire, est préférable.
En considérant ainsi la recherche, il est
possible de miser sur l'expertise développée
dans les collèges québécois
au moment même où les collèges
des autres provinces canadiennes s'éveillent
à la recherche. Cette avance des chercheures
et chercheurs des collèges doit être
préservée, voire cultivée.
Par ailleurs, il convient aussi
de faire en sorte que les chercheures et chercheurs
de collèges puissent obtenir le statut
de chercheur principal à l'intérieur
de plus de programmes de recherche, au même
titre que leurs collègues des universités.
Il conviendrait, dans le même ordre d'idées
de favoriser la création de centres de
recherche issus des collèges. À
long terme, le maintien d'activités de
recherche de très haute qualité
ainsi que l'autonomie des chercheures et des chercheurs
de collège sont en jeu.
Il serait approprié d'assurer
aux chercheures et chercheurs de collèges
une plus grande accessibilité aux divers
organismes bailleurs de fonds, notamment aux fonds
FCAR, FRSQ et CQRS, lorsque, en fait, ces fonds
leur sont accessibles. Le Conseil de la science
et de la technologie arrivait à la même
conclusion à l'intérieur de son
avis de novembre 1999.
Toutefois les mesures pour favoriser
l'accès des chercheures et des chercheurs
du réseau collégial aux mêmes
fonds et programmes de recherche que leurs collègues
des universités devraient être appliquées
de façon stratégique. En fait, même
si la qualité des travaux de recherche
réalisés par les chercheures et
chercheurs du collégial a été
reconnue par certains fonds de recherche, notamment
par le Fonds FCAR, les chercheures et chercheurs
du collégial n'ont généralement
pu se constituer un curriculum dans lequel ils
apparaîtraient à titre de chercheur
principal : leur compétitivité en
est affectée aux fonds principalement dédiés
aux chercheurs universitaires. De manière
à soutenir le développement de tels
curriculums, il est nécessaire de maintenir
les programmes de subvention actuels spécifiques
aux chercheures et chercheurs du réseau
collégial, nommément les programmes
PAREA, PART et PSCCC.
Il faut favoriser, d'une part, la
collaboration entre les chercheures et chercheurs
de divers collèges en regard d'un même
projet de recherche et, d'autre part, la réalisation
de productions interdisciplinaires. À ce
jour, la structure de financement de la recherche
au collégial a plutôt favorisé
la recherche autonome et, surtout, la réalisation
de projets à l'intérieur d'un même
collège. La formation d'équipes
de recherche intercollégiales devrait donc
être encouragée et, conséquemment,
la création de centres de recherche relevant
de plusieurs collèges à la fois,
voire, éventuellement, de collèges
et d'universités.
Si la collaboration avec les chercheures
et chercheurs universitaires semble une voie à
emprunter, elle ne doit toutefois pas se faire
dans un seul sens. Ainsi, la chercheure ou le
chercheur universitaire pourraient participer
à ces collaborations sans détenir
nécessairement, au sein de l'équipe,
le statut de chercheur principal. Une telle possibilité
participerait du concept de recherche à
l'enseignement supérieur et serait avantageuse
pour ces deux catégories de chercheures
et de chercheurs qui auraient alors mutuellement
accès à des sources de financement
plus diversifiées, à des infrastructures
partagées et à une plus grande variété
de projets de recherche. En région, d'ailleurs,
cette approche permettrait de mieux soutenir autant
le développement d'infrastructures de recherche
que de programmes d'enseignement à la fois
dans les collèges et dans les universités.
Des lieux de représentations
formels de tous les volets de la recherche au
collégial seraient à mettre en place
auprès du MRST. L'Association pour la recherche
au collégial s'engage à y jouer
un rôle le cas échéant. En
ce sens, elle est d'ailleurs prête à
représenter les chercheures et chercheurs
du réseau collégial à l'intérieur
de l'éventuel observatoire-réseau
de veille et de prospective sur le système
québécois de la recherche et de
l'innovation que le Ministre propose de créer.
Il y aurait lieu aussi d'évaluer la pertinence
qu'un interlocuteur spécifique au réseau
collégial, responsable des dossiers qui
s'y rapportent, soit désigné au
MRST.
Des mesures pour financer les
coûts directs et indirects de la recherche
L'ARC a souligné en 1996,
dans son mémoire soumis lors des États
généraux sur l'éducation,
la fragilité et la précarité
des infrastructures de recherche dans les collèges
: le véritable nerf de la guerre se trouve
d'abord et avant tout dans les institutions où
s'effectue la recherche. La situation n'a pas
changé, et les infrastructures sont rares
: un fonds à cet effet ainsi que des mesures
incitatrices du MRST, comme du MEQ, seraient plus
que nécessaires.
Un fonds de démarrage à
la mise sur pied d'infrastructures de soutien
à la recherche dans les collèges
pourrait être créé. Ce fonds
de démarrage pourrait être utilisé
pour permettre la rédaction et la mise
en application de politiques institutionnelles
de la recherche. De telles formules de soutien
sont d'ailleurs déjà appliquées
à d'autres projets dans le réseau
collégial, par exemple en ce qui a trait
aux pratiques institutionnelles de soutien à
la réussite ou aux politiques interculturelles.
Les sommes attribuées à la mise
au point des plans d'affaires des centres de recherche
pourraient éventuellement être utilisées
à cette fin par les collèges.
Certaines régions ne possèdent
pas encore de centres collégiaux de transfert
de technologie. C'est le cas, notamment, de l'Abitibi-Témiscamingue,
de la Côte-Nord et de l'Outaouais. Considérant
l'importance des retombées économiques
et sociales sur les régions, il faut y
favoriser la création de centres. De même,
quelques collèges privés désirent
mettre sur pied de tels centres, initiatives qui
pourraient être soutenues. Une façon
de soutenir ces collèges, moins onéreuse
que la création de centres collégiaux
de transfert de technologie, serait de favoriser
la mise sur pied de centres associés. Ces
derniers recevraient des budgets moindres que
ceux des CCTT, budgets qui leur permettraient
tout de même de réaliser des projets
de recherche en collaboration avec les CCTT. Cette
stratégie présente l'avantage de
permettre le partage des équipements et
de l'expertise entre collèges. Elle permet
aussi de soutenir le rôle important des
collèges dans le développement régional.
Il apparaît nécessaire
de diversifier le soutien à la recherche
technologique, principalement en ce qui a trait
au financement des coûts indirects de la
recherche. La réalisation de projets de
recherche et le transfert de technologie nécessitent
le financement autant de la libération
d'enseignement des chercheures et chercheurs que
de l'acquisition d'équipements et de la
gestion de l'infrastructure de recherche. Le financement
de la gestion de l'infrastructure de recherche
est, malheureusement, trop souvent oublié.
Tel que souligné dans la
section du document de consultation qui traite
des organismes de liaison et de transfert, il
y a lieu de mettre en place des centres de liaison
et de transfert qui soutiennent l'innovation sociale.
À l'intérieur du réseau collégial,
ces centres pourraient prendre la forme de centres
collégiaux de transfert en sciences humaines,
selon un modèle qui se rapproche de celui
des centres collégiaux de transfert de
technologie. Il serait toutefois utile de bien
considérer la difficulté à
commercialiser les réalisations produites
par ce type de centre de recherche.
Comme le document de consultation
le rappelle, le nombre de chercheures et chercheurs
du réseau collégial a considérablement
diminué depuis 1996. Selon les données
du MEQ, de 125 équivalents enseignants
à temps complet (ÉETC) en 1995-1996,
soit environ 6,2 M $, le nombre de chercheures
et chercheurs a chuté à 14,3 ÉETC
en 1997-1998, soit environ 0,7 M $. Le tableau
ci-dessous fait état de cette situation.
Il illustre l'impact de la diminution du financement
sur un certain nombre d'années, pour les
programmes de subvention les plus utilisés
par les chercheures et chercheurs du réseau
collégial.
Le dernier avis du Conseil de la
science et de la technologie soulignait la nécessité
de ramener ces ÉETC à environ 120
tandis que la Fédération des cégeps,
en octobre 1999, plus osée mais tout de
même réaliste quant aux besoins,
demandait l'injection de 7,5 M $ pour les volets
de recherche pédagogique et de recherche
disciplinaire ainsi que de 16 M $ pour la recherche
technologique.
Selon l'ARC, il est urgent de ramener
le budget de financement de la libération
des chercheures et chercheurs du réseau
collégial à un niveau au moins égal
à celui du début des années
1990, soit environ 6,2 M $. Un budget supérieur
est toutefois nécessaire pour permettre
le développement de la recherche dans les
collèges, en financer les coûts directs
et indirects ainsi qu'en assurer la continuité.
En ce sens, les 23,5 M $ demandés par la
Fédération des cégeps sont,
selon l'ARC,un objectif à atteindre à
court terme.
Il est important de souligner que
l'injection de ces sommes doit être réalisée
rapidement, sans attendre. Le nombre de chercheures
et de chercheurs du réseau collégial
qui peuvent poser leur candidature à des
demandes de subvention est toujours aussi important,
sinon plus qu'en 1995-1996. À titre d'information,
à la suite du retour du financement de
la recherche dans le réseau collégial
favorisée par le MRST, près de 40
demandes de subvention au programme PAREA ont
été soumises au ministère
de l'Éducation à l'hiver 2000, un
nombre de demandes qui tend à se rapprocher
de celui de 1995-1996. Malheureusement, le budget
de financement disponible n'a pas permis de soutenir
tous les projets dont le financement avait été
recommandé par les comités d'évaluation.
Du côté de la recherche technologique
ou de la recherche disciplinaire, des données
similaires pourraient éventuellement être
soulignées. De plus, il ne faut pas perdre
de vue l'arrivée, au sein de l'ordre collégial,
d'un nombre important de nouvelles enseignantes
et de nouveaux enseignants, plus jeunes et plus
scolarisés. Le niveau de scolarité
de ceux-ci est généralement élevé,
et le nombre de détentrices et de détenteurs
de diplôme de troisième cycle devient
de plus en plus important. Conséquemment,
le réseau collégial est prêt
à recevoir immédiatement les fonds
indiqués au paragraphe précédent
pour lui permettre de financer les travaux de
recherche de ses chercheures et chercheurs. L'injection
rapide de ces fonds serait aussi propice pour
inciter les collèges à mettre en
place les infrastructures nécessaires au
soutien à la recherche et à son
développement.
L'ARC, comme elle l'a toujours
fait par ses diverses activités et dans
les limites de ses ressources, pourra assumer
ses fonctions d'animation, d'information et de
soutien auprès des chercheures et des chercheurs,
ainsi qu'auprès des collèges, dès
que ces fonds seront injectés dans le réseau
collégial.
Répartition
des ÉETC dans les collèges avant
et après la décentralisation
de ceux-ci |
Programme |
1992-1996 (moyenne)
|
1996-1997
|
1997-1998
|
1998-1999
|
PAREA
|
30,0
|
9,4
|
2,2
|
2,6
|
PART
|
25,0
|
7,1
|
5,3
|
6,7
|
PSCCC
|
4,0
|
1,0
|
0,0
|
0,0
|
FCAR |
21,0
|
10,1
|
7,0
|
5,0
|
CCTT
|
36,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
MINISTÈRE |
9,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
|
Total |
125,0
|
27,6
|
14,5
|
14,3
|
Équivalent
$ |
6 250 000 $
|
1 380 000 $
|
725 000 $
|
715 000 $
|
|
|
|
|
|
*Source
: MEQ et Regroupement des centres collégiaux
de transfert de technologie. Seulement le
budget attribué aux libérations
des chercheurs en ÉETC est indiqué.
Le budget de financement des coûts indirects
ainsi que de l'équipement nécessaire
à la réalisation des projets
ne sont pas inclus. |
Des bénéfices institutionnels
à générer
Les multiples bénéfices
et retombées associés aux recherches
réalisées à l'intérieur
du réseau collégial ont été
soulignés à maintes reprises : retombées
régionales, pédagogiques et économiques
principalement.
Malgré les efforts passés
du MEQ, le volet technologique de la recherche
a généré trop peu de retombées
pédagogiques. De nouvelles mesures incitant
les collèges en ce sens sont à envisager.
Ainsi, des passerelles entre les programmes de
subvention pourraient être créées.
Celles-ci pourraient favoriser la formation de
la relève en matière de recherche
ainsi que la formation de personnel technique
rattaché aux laboratoires de recherche.
De plus, principalement mais non exclusivement
au sein des CCTT, les formules d'alternance travail-études
pourraient être utilisées à
cette fin.
Malheureusement, les avantages financiers,
promotionnels ou de prestige de la recherche sont
actuellement trop peu nombreux. Des mesures incitatives
d'ordres financier et promotionnel introduites
dans les collèges, au MRST et au MEQ, pourraient
être offertes aux collèges intéressés
à soutenir la recherche.
À l'intérieur des programmes de
subvention à la recherche, tout autant
québécois que canadiens, la formation
de chercheures et de chercheur revêt une
telle importance que des critères d'évaluation
des projets soumis y sont rattachés. Il
faut faire en sorte que la participation de la
recherche au collégial à la formation
de chercheures et de chercheurs ainsi qu'à
la formation de personnel technique rattaché
à la recherche soit officiellement reconnue.
L'ARC souligne la contribution du réseau
collégial à la formation de chercheures
et de chercheurs par la remise de prix aux étudiantes
ou étudiants qui ont réalisé
des activités de recherche de grande qualité.
L'excellence des rapports de recherche reçus
par les membres des jurys aux prix étudiants
ainsi que les aptitudes de communication de ces
chercheures et chercheurs en apprentissage lors
du colloque annuel de l'ARC témoignent
de cette grande qualité.
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BIBLIOGRAPHIE
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COLLÉGIAL (1992). Mémoire présenté
à la commission parlementaire sur l'enseignement
collégial, Montréal, Association
pour la recherche au collégial.
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COLLÉGIAL (1993). Mémoires présentés
à la Commission parlementaire sur l'avenir
des cégeps : condensés des passages
concernant la recherche, Montréal,
Association pour la recherche au collégial.
ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE AU
COLLÉGIAL (1995). Mémoire présenté
à la Commission des États généraux
sur l'éducation du Québec, Montréal,
Association pour la recherche au collégial.
ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE AU
COLLÉGIAL (1996). La recherche au collégial
: un potentiel considérable, une contribution
significative, Montréal, Association
pour la recherche au collégial. http://www.microtec.net/~arc/
(15 septembre 2000).
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recherche au collégial : réflexions
et recommandations, Québec, Gouvernement
du Québec, ministère de l'Éducation,
Direction générale de l'enseignement
collégial.
COMMISSION DES AFFAIRES PÉDAGOGIQUES
(1987). La recherche au collégial :
recommandations sur l'orientation et le développement
de la recherche dans les collèges,
Montréal, Fédération des
cégeps.
CONSEIL DE LA SCIENCE ET DE
LA TECHNOLOGIE (1999). Connaître et innover
: des moyens concurrentiels pour la recherche
universitaire, Québec, Conseil de la
science et de la technologie.
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